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Le salon de thé de Nathalie
23 septembre 2009

"Der Hahn ist tot" (ou "Rien que pour moi") d'Ingrid Noll

Depuis que j'apprends intensivement le suédois (soit depuis plus d'un mois maintenant), je n'ai plus trop le temps de lire des romans en français ou en allemand. Eh oui, du suédois, rien que du suédois, tel devrait être mon quotidien. J'ai d'ailleurs arrêté de regarder la télé (pas le temps d'en perdre justement). Plutôt incroyable quand je pense à mes habitudes passées... Par contre, la découverte de nouveaux auteurs est quelque chose que je ne peux pas complètement sacrifier. Parmi eux figure depuis très longtemps (au moins 10 ans) Ingrid Noll, une auteure allemande dont les romans (que l'on pourrait qualifier de "policiers") ont beaucoup de succès dans son pays. A chacun de mes séjours en Allemagne, je voyais ses livres sur les étagères des librairies et à chaque fois, je me disais qu'il fallait que j'en lise au moins un. J'ai bien commencé par acheter "Die Apothekerin" (traduit en France par: "Confessions d'une pharmacienne"), mais encore une fois, le temps m'a manqué pour mener à bien mon projet.

Der_Hahn_ist_tot

Ces dernières semaines pourtant, j'ai enfin réussi à "lire" mon premier roman d'Ingrid Noll (qui est aussi son premier, publié en 1991): "Der Hahn ist tot" (le titre français du livre est bien différent et plus explicite quant à l'intrigue principale du roman : "Rien que pour toi"). Mais comment donc ? En empruntant à la bibliothèque municipale de Stockholm (toujours la même, ma chère "Stockholm stadsbibliotek"... voir photo ci-dessous) la version intégralement lue du livre : c'est très pratique, dès que j'ai eu un peu de temps, que je n'étais pas prise par une activité qui demandait toute mon attention, j'écoutais (et souvent réécoutais) les différents chapitres du livre, enregistrés sur CD et lus avec talent par Silvia Jost. Cette dernière donne véritablement vie au personnage principal, Rosemarie Hirte. J'ai vraiment apprécié l'humour noir et l'histoire singulière de ce roman (celle d'une quinquagénaire célibataire qui tombe éperdument amoureuse d'un professeur et qui est prête à tout pour atteindre son but, y compris à éliminer définitivement ses prétendues rivales...). Ingrid Noll se révèle être une fine connaisseuse du genre humain et décrit avec brio les obsessions et la folie de son héroïne.

Photo002

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Commentaires
N
C'est sûr que c'est un roman particulier (rien à voir avec un policier classique), mais de là à dire que c'est particulier pour un Français, je ne comprends pas trop dans quelle mesure... En tout cas, ce ne fut pas mon cas (et je suis, malgré une certaine culture germanique, Française). Ce n'est qu'en le lisant que tu pourras peut-être déterminer ce qui en fait (ou non) sa singularité. Si c'est le cas, je serais très curieuse d'en savoir plus!
M
je découvre. j'ai noté son nom je vais voir à la FNAC. même traduits, il est bon de lire des auteurs étrangers. Ils ont parfois une autre vision des choses de la vie. d'ailleurs sur Noll, je viens de lire quelque part que cela pouvait paraître particulier pour un français. Je me demande pourquoi !
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