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Le salon de thé de Nathalie
5 mai 2009

"Les cafards" de Jo Nesbø

J'adore lire et mes amis me prêtent souvent des livres qui leur ont plu. Hélas, le temps me manque vraiment cette année. Du coup, j'ai pris la mauvaise habitude de stocker tous ces emprunts sur mon étagère... Vendredi dernier, journée providentielle de la Fête du Travail, j'ai enfin décidé de réagir et de trouver le temps de les découvrir (un après l'autre de préférence) et je vais ainsi enfin pouvoir les rendre à leurs généreux propriétaires...

caf

Pour me lancer, j'ai choisi un roman policier que j'avais très envie de lire depuis qu'on me l'avait prêté (soit il y a déjà plus d'un an...): "Les cafards" de Jo Nesbø . Encore un auteur scandinave de romans policiers! Après le Suédois Stieg Larsson, l'Islandais Arnaldur Indridasson, je me devais de découvrir un auteur norvégien. C'est chose faite avec Nesbø

Derrière ce titre peu appétissant et quelque peu énigmatique se cache une allusion aux pédophiles, qui "fourmillent" en Thaïlande tout comme le font lesdits insectes dans la chambre qu'occupe l'inspecteur Harry Hole à Bangkok, sans que pour autant celui-ci ne puisse les voir... La première réaction de répulsion vis-à-vis du titre passée, je n'ai eu aucun mal à me plonger dans cette nouvelle enquête de l'inspecteur Harry Hole (la deuxième de la série le mettant en scène). L'intrigue est en effet prenante, de plus en plus sombre à mesure que la fin approche, les retournements de situation sont nombreux et l'atmosphère est singulière (l'auteur fait une peinture de Bangkok particulièrement réussie), de sorte que j'ai passé le plus clair de mon temps libre ces derniers jours à lire les 500 pages du livre (chez Folio policier). Si j'avais quelques regrets, ce serait de n'avoir pas commencé par le premier livre de la série ("L'homme chauve-souris"), pour lequel Nesbø  a reçu le prix du meilleur roman policier nordique et qui semble être excellent aux dires de différents internautes. Il en me reste donc plus qu'à me le procurer... Un autre petit bémol: le fait que l’action s’emballe un peu à la fin et que le style ne soit pas toujours très clair (peut-être est-ce dû à la traduction... en tout cas, pour preuve, cet extrait, qui est un exemple frappant de lourdeur stylistique : «Ils savaient tous les deux qu’ils savaient tous les deux qu’elle ne dormait pas.»(p.436)...).

Afin de présenter en quelques lignes l'intrigue de ce roman, voici la quatrière de couverture:

"Un somptueux couteau thaïlandais enduit de graisse norvégienne est retrouvé planté dans le dos d'un ambassadeur scandinave. L'homme est mort dans une chambre de passe à Bangkok. Près de lui, une valise au contenu sulfureux : de quoi nuire, de quoi faire très mal... À peine revenu d'Australie, Harry Hole repart pour l'Asie, ses usages millénaires, ses secrets et sa criminalité dont il ignore tout. Toujours aussi cynique, intimement blessé, l'inspecteur venu d'Oslo va se heurter de plein fouet à cette culture ancestrale en pleine mutation. Un tueur local monstrueux le traque sans relâche. L'affaire se complique au-delà de la raison. Bangkok reste une ville à part. Un mystère pour celui qui s'y arrête. Hole ira jusqu'au bout, au plus profond du coeur d'un homme, jusqu'à l'invraisemblable..."

Et un extrait pour finir :
p. 62 : « Harry s’assit sur une chaise et regarda autour de lui. L’aspect change vite lorsqu’un homme meurt, et il avait vu suffisamment de morts pour savoir qu’il ne gagnerait pas grand-chose à garder les yeux braqués dessus. Les secrets que l’essence d’un homme devait dévoiler, Atle Molnes les avait emportés avec lui depuis longtemps, et il ne restait qu’une coquille vide et abandonnée. »

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