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Le salon de thé de Nathalie
28 août 2007

Comment un simple vol Budapest-Stockholm peut devenir un vrai cauchemar

Le retour à Stockholm ne s'est pas déroulé aussi facilememt que prévu. Tout d'abord, nous n'avons pas pu nous envoler dimanche soir comme cela était prévu à l'origine car la compagnie aérienne hongroise a malheureusement eu recours à une pratique de plus en plus courante, le "surbooking" ou "surréservation". Prenant notre mal en patience, nous avons accepté de remettre notre départ au lundi matin. Lever à 5h25 et escale à Francfort. Arrivée prévue à 12h25. Or, comme nous l'avions bien fait remarquer à l'employée de la compagnie aérienne (qui n'a mahleureusement rien voulu savoir), le temps pour faire le changement entre les deux avions était beaucoup trop court: 30 minutes seulement pour changer de terminal (eh oui, Madame, Francfort, c'est pas un petit aéroport régional), s'enregistrer et obtenir les nouveaux billets de la Lufthansa cette fois-ci (on a pas trop compris pourquoi d'ailleurs), mais aussi pour passer tous les contrôles de sécurité (et ce n'est pas ce qui manque à Francfort: même les bagages qui partent dans la soute sont contrôlés!)! Mission impossible en somme!!! Et en effet, quand nous avons posé le pied sur le sol allemand, il ne nous restait plus que 15 minutes... et l'embarquement était déjà terminé!
Mais, ce n'était que le début de notre peine puisque nous avons ensuite failli rater le deuxième vol Francfort-Stockholm qui nous a été proposé pour 12h15... Une centaine de personnes attendaient comme nous pour s'enregistrer et cela a donc duré une éternité: plus de 1h30 pour obtenir les fameux billets. Or, l'embarquement débutait à 11h45. Nous n'avions que 5 minutes pour subir les contrôles qui précèdent. Et malheureusement, nous avons bien entendu retrouvé pour cette ultime étape toutes les personnes qui nous précédaient dans les files d'enregistrement... Panique à bord! Seule solution: passer devant tout le monde pour éviter de rater une deuxième fois son vol. C'était sans compter sur la présence d'un agent de la sécurité obtu et fort peu aimable: on a eu beau tout lui expliquer (et en allemand, s'il vous plaît), il n'a rien voulu savoir et il nous a même menacé d'appeler la Bundespolizei si on ne demandait pas à chacune des personnes de la file d'attente (donc à plus de 100 personnes) si l'on pouvait bien passer: délirant!!! On sombrait dans l'absurde. Je me voyais déjà emprisonnée dans les geôles allemandes! Dans de tels moments, on est vraiment envahi par un sentiment de totale impuissance... Finalement, et je ne sais même plus trop comment, on a quand même réussi à embarquer.
Hélas (mais oui, c'est pas fini!), à notre arrivée à Stockholm, pas de bagages! Personne ne savait où ils étaient. Ni la compagnie allemande, ni la hongroise. Même si nous avons récupéré nos valises ce matin: soirée passée au téléphone avec encore un sentiment de totale impuissance, achat d'un nouveau billet de retour pour Paris (impossible de rentrer sans mes affaires), etc.
De quoi dégoûter de l'avion pour un bon moment...

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Commentaires
D
Es war am ende doch eine gute erinnerung...ich finde. Mache das gerne noch einmal. Du? Puss
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